L
Lamage
Usinage réalisé avec l’aide d’une perceuse, qui consiste à dresser une surface perpendiculairement à l’axe d’un trou, au moyen d’une lame tournante, d’une fraise ou d’un forêt affûté à 90°. On parle d’un avant trou, pour y cacher la tête de vis par exemple.
Lambourde
Pièce de bois utilisée comme support de lames à parquet. Les lambourdes peuvent être dressées une ou deux faces pour améliorer la planimétrie de l’ensemble.
Pièce de bois placée horizontalement le long d’un mur ou d’une poutre, et destinée à recevoir les solives d’un plancher.
Lame
Elément profilé mince, long et étroit en bois. Lames de parquets latte ou planches minces, étroites et longues.
Lamellé-collé
Poutres ou colonnes de grandes longueurs et très résistantes constituées de petites planches de bois collées ensembles. Celles-ci sont enduites de colles sur leurs deux faces les plus larges et assemblées ensemble au moyen de presse.
Composés de liteaux ou planches de bois, collés chant contre chant, ces panneaux sont surtout utilisés dans l’ameublement et l’agencement intérieur ou extérieur. »Comme les plans de travail pour cuisine, les planchers ou cloisons isolantes…etc.
Languette
Type de tenon continu tracé à la rive d’une planche, et qui vient s’assembler dans une rainure. Assemblage classique des liaisons d’élargissement, planchers, etc...Selon les épaisseurs des avivés on trouve des usinages à simple ou double languettes.
Lasure
Produit d’imprégnation et de revêtement qui confère aux ouvrages en bois exposés aux intempéries à la fois la protection (hydrofuge, insecticide et fongicide) et la décoration (teinte naturelle ou coloration). (CNDB)
Lattis
Garniture de lattes. Les lattes sont des planchettes de bois servant d’armature ou de couverture.
Lattes de chêne ou de châtaignier, voir de résineux de 1 à 1,30 m de long, de 30 à 33 cm de large et de 5 à 10 mm d’épaisseur. Le lattis n’est jamais posé sans un intervalle de 10 mm entre deux lattes. Il est destiné à recevoir un enduit de plâtre.
Ligne
- 1. Ligne d’axe, ligne perpendiculaire à la ligne de trave, et située à l’axe du poinçon (ou, s’il n’en existe pas, abaissée du point de rencontre des deux versants).
- 2. Ligne d’épure, toute ligne tracée sur une épure, et, dans un système triangulé, ligne d’axe des pièces concourant aux nœuds d’assemblage.
- 3. Ligne de foulée, dans les escaliers balancés, ligne sur laquelle on porte les girons des marches, car à cet endroit passe normalement l’usager. En général, elle se situe à l’axe des escaliers ayant moins d’un mètre d’emmarchement (ou à 0,50 m de la main-courante, dans les escaliers ayant plus d’un mètre d’emmarchement).
- 4. Ligne de joint, ligne formée par l’arasement d’un assemblage ou le contact d’une coupe avec une autre pièce.
- 5. Ligne de lattis, ligne qui, sur une épure, correspond au-dessus des chevrons.
- 6. Ligne de rampe, lors de l’établissage, ligne reproduisant le dévers d’une pièce sur une autre, pour permettre d’en effectuer les coupes ou d’en déterminer l’occupation. 7. Ligne de trave, ligne de base d’une épure de charpente, située à la rencontre au lattis du comble et du pied des chevrons.
- 8. Ligne de trégauchement, ligne qui joint les angles opposés d’un plan trapézoïdal, et dont on obtient la longueur par une élévation. Cette ligne permet de contrôler le tracé de la herse de ce plan.
- 9. Ligne aplomb, ligne d’une épure représentant une ligne verticale dans l’espace. Elle est surtout utilisée pour le tracé des bois croches et des courbes d’escalier : par rapport à la ligne d’axe, la ligne aplomb présente la particularité d’être tracée à partir d’un point quelconque de la vue en plan.
- 10. Ligne de niveau, ligne d’une épure représentant une ligne horizontale dans l’espace : par rapport à la ligne de trave, la ligne de niveau présente la particularité d’être tracée à des hauteurs quelconques, parfois en relation avec les lignes d’aplomb ou avec la hauteur des marches.
- 11. Ligne de débillardement, ligne tracée sur les plats d’une courbe ou d’un noyau d’escalier, et permettant de déterminer la forme du débillardement à effectuer sur les chants de ces éléments.
- 12. Ligne d’assemblage, ligne tracée sensiblement à l’axe des faces des pièces de charpente, pour permettre de déterminer la position latérale des assemblages.
- 13. Mettre sur ligne, placer les bois sur une épure avant de procéder au piquetage des assemblages, ou lors de la mise dedans (pour contrôler l’exactitude du taillage).
- 14. Mise sur ligne, opération qui consiste à mettre les bois sur ligne. (CNDB)
Lignine
Substance organique complexe, constituant principal du bois qui imprègne les cellules, les fibres et les vaisseaux conducteurs, les rendant imperméables, inextensibles et rigides.
Linteau
Pièce de bois ou de pierre, posée au-dessus de l’ouverture d’une baie, reportant sur celle-ci la charge des parties supérieures. Cette pièce est généralement faite en Chêne, mais peut être en pierre, en cornière de fer ou en béton armé…
Lisse
- 1. Pièce de bois disposée parallèlement entre un limon et une main courante, pour réduire le vide entre ces deux éléments.
- 2. Pièce horizontale placée entre des poteaux, pour recevoir le bardage.
- 3. Pièce intermédiaire entre la main courante et la sous-lisse d’un garde-corps d’échafaudage.
- 4. Pièce horizontale dans un mur à ossature légère en bois. On parle de lisse basse ou semelle ou bien de lisse haute ou ceinture.
Liteau
Latte étroite de bois de section inférieure à 40 x 50 mm.
Couverture : les liteaux servent surtout à accrocher les tuiles et les ardoises ; ils sont cloués en lattis horizontal, en liaisonnement sur les chevrons, avec un espacement égal au pureau des tuiles ou des ardoises. Les liteaux doivent être traités pour leur conservation, comme tous les bois de charpentes.
Menuiserie : tasseau fixé contre un mur pour servir de support à la pose d’un lambris ou d’un bardage ; dans ce cas le liteau joue le rôle d’une lame d’air, permettant la ventilation de l’ouvrage et garantissant ainsi sa pérennité dans le temps.
Loupe
Excroissance ligneuse sur le tronc ou sur les branches de certains arbres.
A titre décoratif et esthétique la loupe est très recherchée notamment dans certains placages haut de gamme : exemple : la loupe d’orme, qui une fois tranchée nous laisse paraître le veinage du bois sous la forme de circonvolution esthétique.