C
Calibré
Pièces de bois ayant des sections identiques (dimensions et géométrie).
Carrelet
Section rectangulaire ou carrée. Côté de 40 à 120 mm.
Cerne
Couche concentrique d’un arbre, le nombre indique l’âge de l’arbre.
Cerne annuel
Couche d’accroissement correspondant à une période de croissance d’un an.
Chant (rive)
Côté le plus étroit d’une pièce équarrie. De chant ou sur chant : sur la plus petite face, dans le sens de la longueur. (CNDB)
Cheville
Tige de bois débité dans le fil, de diamètre variable, qui sert à boucher un trou ou assembler des pièces. Le plus souvent les chevilles bois sont faites en acacia, en chêne ou bien en châtaignier : on utilise uniquement des bois durs et imputrescible.
Chevron
Pièce de bois de faible équarrissage qui, dans les charpentes, sert à supporter la couverture « les chevrons reposent en pied sur la sablière, en tête sur le faîtage et à leurs points d’appui intermédiaires sur les pannes ». Ces pièces sont de sections carrée (environ 80 x 80 mm maxi.) ou rectangulaire (environ 38 x 60 mm mini.)elles complètent donc les pièces porteuses d’une charpente et reçoivent la couverture.
Cintrage
Pièce déformée longitudinalement en arc de cercle. (Trav. du bois)
Cisaillement
Effet produits par des efforts de compression, de traction, etc., qui au niveau des organes de liaison (clous, boulons, etc.), s’exerce sur des pièces assemblées, dans le sens longitudinal des fibres donc s’exerçant parallèlement aux fibres du bois.
Classe 1
Bois placés en intérieur, toujours à l’abri des intempéries.
Exemples : parquets, meubles. (CTBA)
Classe 2
Bois placés en intérieur, soumis à des risques occasionnels de condensation, ayant pu être exposés temporairement aux intempéries.
Exemples : charpentes, éléments de toiture. (CTBA)
Classe 3
Bois placés en extérieur et soumis à des alternances rapides d’humidité et de séchage. Tous les ouvrages exposés aux intempéries relèvent de cette classe, à condition que leur conception permette l’évacuation de l’eau et de l’humidité. Exemples : menuiseries (fenêtres, portes) et revêtements extérieurs. (CTBA)
Classe 4
Bois placés en extérieur et soumis à des humidifications fréquentes ou permanentes et susceptibles de retenir l’eau ou l’humidité pendant une durée significative. Tous les ouvrages en contact avec le sol sont, classés dans cette classe de risque.
Exemples : clôture, poteaux, passerelles extérieures. (CTBA)
Classe 5
Tous les ouvrages bois au contact avec l’eau de mer.
Exemples : jetées, pontons, et autres aménagements en bord de mer. (CTBA)
Classes de risque
Ces risques sont définis selon cinq classes (Norme Européenne EN 335).
En fonction de l’essence de bois, de son traitement éventuel et de son exposition, la résistance des dites essences aux agents d’altérations comme les insectes et les champignons varient, et leurs durabilités dans le temps s’en trouvent être cautionnées. Pour cela les classes de risques définissent les règles d’usages pour l’utilisation de telles ou telles essences de bois avec ou non des traitements chimiques appropriés. Dans un souci permanent de tendre tout de même vers un équilibre écologique des dits traitements… Ceci étant il faut savoir que selon l’usage qui est fait des bois disponibles sur le marché, plusieurs essences répondent aux différentes classes de risques sans nécessiter de traitement, car naturellement résistantes aux milieux auxquelles elles sont soumises.
Clin
Planche de bardage, pour habiller les façades de maisons. Les clins s’assemblent par rainure et languette, ou se recouvrent en crémaillère ou en assemblage mi-bois ou tout simplement profilé pour être posé en recouvrement ou à claire-voie type « brise-soleil ».
CNDB
Comité National pour le Développement du Bois.
Colle
Matière gluante durcissant sous l’effet de la chaleur, de l’air ou d’un agent polymérisateur, et que l’on étale à la surface des bois pour les faire adhérer. Les colles à froid ont permis à la charpente d’évoluer de manière spectaculaire ces vingt dernières années. Les colles urée formol, résorcine-formole ou résorcine-phénol-formole sont les plus employées ; les premières sont réservées pour les travaux placés à l’abri des intempéries, et les secondes à tous les travaux extérieurs. (CNDB)
Contrecollé
Lames à parquet constituées dans leur épaisseur d’un ou plusieurs éléments en bois massif de 2,5 mm d’épaisseur minimale, formant parement, collés sur une âme constituée elle-même d’éléments en bois ou en panneaux dérivés du bois. (Doc. guide parquets)
On fabrique aussi des pièces de charpentes contrecollées en deux ou trois plis. Cela nous permet pour une même section de bois par rapport à du massif de supporter des charges plus importantes, en minimisant les déformations de la pièce de charpente en flexion et compression. Cette technique s’apparente à la technique du lamellé-collé en plus simple tout en étant moins onéreux. La stabilité des bois pour la réalisation de poteaux de auvents par exemple est exemplaire : plus de gerces, de fentes, de flêches, etc...
Contreplaqué
Feuilles de bois minces, déroulées ou tranchées, superposées et collées de telle façon que les fibres d’une feuille soient perpendiculaires à celles de la feuille précédente. Chaque feuille du contreplaqué est appelée « pli », à l’exception de celle du milieu qui en est « âme ». De manière générale, chaque contreplaqué compte un nombre impair de plis ; l’épaisseur de chaque pli est comprise entre 1 et 3 mm. (CNDB)
Contreventement
Agencement des pièces d’une construction destinées à en assurer la stabilité, s’opposer à sa déformation ou à son renversement. Dans une charpente traditionnelle, le contreventement s’effectue à l’aide de liens placé dans le plan du faîtage. Dans les constructions plus importantes les contreventements deviennent de véritables poutres triangulées en K ou en N placées dans les plans de la toiture. Dans une charpente industrielle, le contreplaqué assure un contreventement efficace. (CNDB)
Couche d’usure
La couche d’usure, d’un parquet par exemple, est représentée par l’épaisseur du parement qui peut subir des ponçages successifs tout en permettant encore au parquet de porter son nom : exemple un parquet flottant a une couche d’usure de 3,5 mm ; un parquet massif à coller a sa couche d’usure de 5 mm, et comptez 10 mm minimum pour un parquet à clouer.
Coupe
Disposition de joint par rapport aux pièces déjà assemblées. Coupe biaise ou fausse coupe : coupe oblique. Coupe carrée ou coupe droite : coupe à angle droit. Coupe d’onglet : coupe à 45°. Coupe perdue qualifie les lames de parquet de différentes longueurs.
Coupe d’équerre
Sciage perpendiculaire au sens longitudinal d’une pièce de bois et formant un angle de 90° avec les faces adjacentes.
CSTB
Centre Scientifique et Technique du Bâtiment.
CTBA
Centre Technique du Bois et de l’Ameublement. Constitue notamment le comité de la marque qui contrôle sévèrement et en permanence les fabrications de panneaux de contreplaqués et de particules.
CTBF
Label de qualité. Bois reconnu et contrôlé.
CTBH
Voir Panneau. Label de colles spéciales qui confère aux panneaux leur bonne tenue à l’humidité.
CTBP
Voir Panneau. Panneaux de particules destinés aux meubles plaqués.
CTBX
Voir Panneau. Label des contreplaqués aptes aux emplois extérieurs. Ce label garantit le collage phénol-phormol résistant à l’humidité, aux intempéries. Sont classés Extérieur ou Coffrage.
Cubage
Évaluation d’un volume de bois en unités cubiques. (CNDB)